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Gal Mc Arthur à Coregidor

Passation de pouvoir : « I shall return » (Douglas Mc Arthur) – I’ll be back (Terminator)

Bien entendu, l’ambiance était morose et triste à l’Elysée en cette matinée du 14 mai 2017 où le Président déchu abandonnait ses pouvoirs au jeune élu qui le précipitait dans l’ombre médiatique,  aux oubliettes de l’histoire.

Amertume bien sûr, acrimonie, aigreur, rancœur envers un jeune roturier politicien qui lui devait tout, dont il avait fait la carrière en le plaçant aux postes les plus éminents de la République, un fils prodigue qui l’avait poignardé devant tout le pays.
Mais dépit aussi et déception d’avoir été élu à ce poste de Président sans préparation ni autre programme que la critique systématique et sans nuances de l’oeuvre de son prédécesseur et d’avoir accompli son quinquennat sous le règne des seules apparences et de la manipulation de l’opinion publique ; d’avoir tout au long de la campagne électorale pris publiquement des engagements populistes, irresponsables, démagogiques et insensés qu’il était impossible de réaliser une fois aux affaires ! Mais son mépris du corps électoral et des gens simples était tel qu’il pensait pouvoir faire avaler sans difficulté les pires couleuvres à ses électeurs, ses mensonges, ses  trahisons et manquements aux engagements pris !.
Il n’avait cependant pas tout raté puisque la justice pénale (au travers le syndicat de la magistrature qui contrôlait entièrement le Ministère de la Justice) et la justice administrative, (au travers le Conseil d’Etat – le fameux « Conseil Tata » – forteresse maçonne du GOF) étaient entièrement placées sous sa tutelle et qu’il pouvait, sur un simple clignement d’œil,  anéantir en quelques secondes la réputation et la carrière de tout adversaire se dressant sur sa route, ou conforter les décisions du gouvernement et des pouvoirs publics qu’il dirigeait, quels que soient leurs errements et les acrobaties réalisés pour y parvenir, au mépris d’une règle jurisprudentielle issue de 120 ans d’expérience et de pratique.

Et que dire de la manipulation permanente de l’opinion publique érigée en principe de gouvernement à travers deux groupes de presse : BNP (Bergé Niel Pigasse), contrôlant quotidiens et hebdomadaires tels que LE MONDE, l’OBS, LA VIE, TELERAMA, LE MONDE DIPLOMATIQUE, les INROCKS, COURRIER INTERNATIONAL, le HUFFINGTON POST, ou le groupe ALTICE (de Patrick DRAHI) : LIBERATION – L’EXPRESS – l’EXPANSION, BFM TV entre autres), dont les financiers dépendaient et traitaient avec l’Etat pour leurs affaires personnelles et des subventions versées par le Ministère de la Culture pour l’équilibre financier de leur groupe.
Quant au monde des médias, c’était une construction impressionnante : avec sept chaînes de télévision et cinq stations radio, le service public de la République exerçait une influence sans partage sur l’opinion ; il dépendait dans son organisation et son fonctionnement d’un CONSEIL SUPERIEUR de l’AUDIOVISUEL, présidé par Olivier Schrameck, maçon socialiste ancien directeur de Cabinet du Premier Ministre socialiste Lionel Jospin, choisi par le Président de la République, qui nommait lui-même les responsables des chaînes publiques au prix de leur asservissement au pouvoir. Malgré le coût pour la collectivité, ces chaînes étaient devenues les maisons de retraite d’une multitude de journalistes (notamment la CINQ, véritable repaire de militants de gauche et annexe de la rue de Solférino) qui n’avaient d’autre finalité que de servir la propagande du parti au pouvoir !

Du 15 mai 2012 au 14 mai 2017, que de travail accompli pour le contrôle par un parti politique de l’appareil d’état ; à cet instant, dans l’attente de l’heure fatidique de 10 heures qui verrait l’arrivée du « successeur », BOZZO ne pouvait s’empêcher de penser aux trois actes majeurs qui avaient marqué sa prise de fonction :

  • d’abord, pour rompre avec la tradition, il avait eu le cran de traiter avec le plus grand mépris Nicolas SARKOZY et son épouse en ne les raccompagnant jusqu’à leur voiture lors de leur départ ; et pour son discours d’investiture, de ne pas le citer lors de l’hommage rendu à tous ses prédécesseurs de la Ve République !
  • ensuite, son défilé triomphal sur les Champs-Elysées en se rendant à l’Arc-de-Triomphe rallumer la flamme : debout dans sa CITROEN CS5 décapotable, sous une pluie battante, il avait courageusement affronté les éléments, le costume trempé et mouillé jusqu’à l’os !
  • et enfin, dans la soirée, parti présenter ses lettres de créance à la Chancelière allemande, son avion avait été frappé par la foudre et avait du faire demi-tour.

Superbe cérémonie de sacre, digne du couronnement de Napoléon par sa grandeur et son faste, du culte de l’Etre Suprême de Robespierre dans sa profonde religiosité,  son étroite morale laïque et son sectarisme de gauche ! Son successeur serait-il aussi méprisant et arrogant à son endroit qu’il l’avait été pour son prédécesseur ? C’est la question qu’il se posait en prenant la parole devant ses quelques fidèles rassemblés pour un dernier adieu, au nombre desquels son coiffeur-teinturier, sa maquilleuse, son cireur de chaussures professionnel, et, on ne sait pourquoi l’écrivain plagiaire Jacques ATTALI, présent certainement pour relater dans son prochain ouvrage le terme du naufrage.
Il ne manquera alors pas de citer ces paroles immortelles du Président déchu, prononcées les larmes aux yeux  :

A cet instant, rappelons-nous que les troupes américaines attaquées par les forces aéronavales japonaises à PEARLHARBOUR étaient en déroute et n’avaient pas la puissance de feu nécessaire pour affronter l’ennemi ;  leur Commandant, le Gal Mc ARTHUR,  reçut du gouvernement américain l’ordre d’évacuer l’Ile de Coregidor, aux Philippines alors américaines, pour gagner l’Australie et organiser la libération du pays. A la radio, en ce 11 mars 1942, il fit une promesse aux philippins : Je suis sorti de Bataan, mais je reviendrai ! » ; et il tint parole.
Amis LGBT, camarades socialistes, frères en maçonnerie, croyez en moi : comme le dit le Terminator,« I’ll be back ». Certains n’hésiteront pas à évoquer à mon endroit « Le retour de la Momie » : mais devant vous,  je prends aujourd’hui cet engagement solennel : en 2022, je reviendrai prendre le poste qui me revient de droit et dont j’ai été injustement spolié à l’Elysée  !

Son successeur, le BRUTUS qui l’avait poignardé, était quand même bien mieux éduqué et respectueux des convenances que lui-même ne l’avait été ; il le raccompagna sous les applaudissements des invités sur le tapis rouge jusqu’à son véhicule et ne rentra au Palais pour la suite de la cérémonie qu’après son départ pour la rue de Solférino, où ses amis socialistes avaient tendu au fronton du magnifique immeuble une grande banderole avec ce rappel émouvant : A VENDRE

C’est de manière chaleureuse que les socialistes ont accueilli leur ancien Premier Secrétaire au siège du parti en déroute, rue de Solférino ; BOZZO a pu apprécier combien son passage à la tête de l’Etat avait non seulement ruiné le pays, mais aussi le Parti qui a du mettre en vente le prestigieux immeuble !

Après un bref discours célébrant les mérites d’un quinquennat qui serait réévalué par l’histoire (sans évoquer toutefois l’anéantissement du parti et la ruine de la gauche française !), il se retira dans une maison de repos pour effectuer la cure de désintoxication aux médias et aux crépitements des flash que ses médecins avaient prescrite ; il tint deux mois à ce régime sec, mais ne put poursuivre plus longtemps et s’évada.

Une équipe jeune et décidée pour reconquérir le pouvoir en 2022

On le retrouve à la mi-août, entouré de la Pompadour et des jeunes et fringants adolescents qui vont soutenir son opération de reconquête : Charles Aznavour, 94 ans et Michel Drucker, 76 ans.
Et cette opération débute le 24 août 2017 au Festival du cinéma  francophone d’ANGOULEME, dont la très fidèle journaliste bobo-socialiste Claire CHAZAL est cette année Présidente (son interview de DSK, le 18.11.2011 au Journal de 20H de TF1, préparé avec l’épouse de ce dernier, Anne Sinclair, demeure encore dans les écoles de médias américaines l’exemple absolu d’un journalisme de complaisance, antithèse et repoussoir d’un exercice respectable du métier de journaliste dans une démocratie !) ; c’est un feu d’artifice de suffisance et d’arrogance que devant la meute médiatique tire un FLANBY au meilleur de sa forme. Cette fois, comme il le fera désormais à chacune de ses interventions, il n’hésite à critiquer vertement son successeur ! Mais  un reportage nous rappelle ses propos vengeurs et mesquins !.

Tout est donc en place pour un nouvel épisode de la saga BOZZO-le-CLOWN, que nous allons suivre avec délectation sous la rubrique RÉSURRECTION : car, conformément à la séculaire tradition circassienne, plus que jamais, « LE SPECTACLE CONTINUE ! »