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Le naufrage de la gauche morale

Les dernières élections municipales parisiennes ont acté, en raison de la division et de l’éparpillement de ses adversaires, le triomphe de la candidate sortante PS. Elle avait réussi à amalgamer  derrière elle tous les partis progressistes, d’EELV au Parti Communiste, dans une grande union de la gauche, préfigurant la voie royale pour remporter les présidentielles de 2022.

Ce rassemblement illustrait parfaitement la philosophie du rapport d’Olivier FERRAND pour le « think tang » socialiste « TERRA NOVA », car unissant sous une bannière les partis traditionnels, qui devaient remplacer les votes ouvriers – leur raison d’être -, définitivement perdus pour la gauche, par une catégorie désignée sous le nom d’ « outsiders » qui regroupe tous les « oubliés » et « victimes » de la société ; femmes, immigrés, jeunes. Si les « musulmans », principale cible électorale désignée ne sont pas très nombreux à voter à Paris, c’est autour des minorités sexuelles LGBTQ+ et des « Féministes » que s’est amalgamée cette majorité hétéroclite.

Programme électoral de Anne HIDALGO

Le fait n’est pas récent, puisque Bertrand DELANOE avait déjà offert PARIS aux « gays » la Capitale, puisqu’il fut le premier homme politique d’envergure nationale à faire son « coming out » ; mais ce sont tous les rouages politiques et administratifs qui ont été infiltrés et noyautés lors de ses deux mandatures , au point qu’il est devenu impossible de faire carrière à PARIS sans l’adoubement reçu des héritiers de Pierre BERGE. Quasiment tous les adjoints de la ville, homosexuels,  ont d’ailleurs été unis par Anne HIDALGO.

Dès son premier mandat, elle avait offert à ses alliés le « Jeux Olympiques Gays » en 2018, alors qu’elle était réticente à l’organisation des JO 2024 jusqu’à ce que BOZZO-le-CLOWN ne la convainque en affirmant que tous les contribuables de France participeraient au paiement des équipements dont bénéficieraient les habitants de l’Ile-de-France. Son deuxième mandat devait voir l’accomplissement de spn vœu le plus cher : faire de PARIS la Ville la plus « gay-friendly » de l’Univers ! Perspective sans risque puisque, après deux mandats de Bertrand DELANOE et le sien propre, le but est déjà atteint !

Alice COFFIN, auteur du « Génie lesbien »

Au sein de cet agglomérat, ce sont surtout les écologistes qui ont progressé : la progression d’EELV à PARIS, comme dans toutes les grandes villes de France, s’est traduite par une féminisation de l’assemblée municipale, avec l’élection de « féministes ultras activistes lesbiennes » au Conseil de Paris ; à un affrontement à fleurets mouchetés de bon ton « gauche » contre « droite », une débat démocratique classique « progressistes » contre « fachospère », se substitue un combat pour la suprématie morale entre « gays » et « lesbiennes ». Et celles-ci ne sont pas les moins agressives, puisque la partie la plus radicale menée par Alice COFFIN pousse même la guerre des sexes au point « de ne plus lire, regarder ou écouter d’œuvres créées par des hommes ».
Une position toute en nuances de la journaliste, militante et activiste LGBT, (qui pourtant singe l’aspect physique et mime le comportement masculin « macho » dans ce qu’il a de plus désagréable !),  Le clivant, le ridicule et la grossièreté de certains de ses propos ont été rejetés par les grandes figures « féministes » traditionnelles qui les dénoncent comme nuisibles et contraires à la cause féminine.

L’été 2020 venu, avec la sortie de l’hibernation du confinement, tous les éléments de la tragi-comédie pour « la lutte finale » entre les sexes étaient désormais en place ; et point de « drôle de guerre » ni de période d’observation, les hostilités démarrent aussitôt :

  • Affaire Girard (adjoint à la culture) / Matzneff : depuis que les socialistes ont conquis la Mairie de Paris avec Bertrand Delanoe en 2001 jusqu’au second mandat d’Anne Hidalgo, Christophe Girard est l’indéboulonnable Adjoint à la Culture ; son pedigree est incontestable pour le poste : il appartient professionnellement à l’écurie de Pierre Bergé depuis 1976 et a fait toute sa carrière en occupant les postes prestigieux chez Yves-St-Laurent, puis LVMH. Avec BERGE, il est même cofondateur de la revue LGBT « TETU ».
    mariage Girard
    Anne HIDALGO célèbre le mariage de l’Adjoint à la culture

    Sa vie privée est exemplaire et sans tâche : il est évidemment homosexuel et a fait son « coming out » en 1991 ; il a d’autant plus de mérite qu’il était marié et père de deux enfants. En Juin 2013, après l’institution du « mariage pour tous », Anne Hidalgo a célébré son mariage avec le cinéaste Olivier Meyrou.  Ses prestigieux témoins étaient Bertrand Delanoë et Mazarine Pingeot (la fille de François Mitterrand !).
    En tant que membre de l’écurie activiste LGBTQ+ de Pierre Berge, il est proche de l’histrion Gabriel Matzneff, qui lui a d’ailleurs dédié un de ses ouvrages en remerciement de son aide financière ; grande vedette médiatique des années 70, MATZNEFF, adulé des « progressistes » pour lesquels il représentait l’idéal de la « libération sexuelle totale » avec son plaidoyer pro-pédophilie, a produit une œuvre littéraire foisonnante centrée sur son obsession pour les jeunes adolescentes prépubères et aux abus sexuels qu’il faisait subir à leur innocence.

    La secte
    Harlem Désir – Pierre Bergé – Gabriel Matzneff


    C’est sur les plateaux de l’émission littéraire la plus prestigieuse de l’époque, APOSTROPHES de Bernard Pivot sur A2, qu’il venait faire l’apologie de la pédophilie et des crimes qu’il commettait sans que cela ne choque personne ; un personnage aussi emblématique que Daniel COHN-BENDIT lançait les mêmes dithyrambes sur ce  même plateau en venant promouvoir l’ouvrage consacré à son expérience d’éducateur de jeunes enfants en Allemagne.
    Tout allait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu’à ce qu’une des victimes de MATZNEFF, Vanessa SPRINGORA – Editrice reconnue – ne dénonce dans son ouvre LE CONSENTEMENT l’emprise maléfique et les abus sexuels que le quinquagénaire MATZNEFF avait fait subir à la jeune fille innocente de 14 ans qu’elle était, et les troubles psychologiques et psychiques que cela avait constitué pour son enfance et sa vie de femme.

    Cet ouvrage est un succès ; l’opinion, qui jusqu’alors était indifférente à MATZNEFF; se retourne contre lui ; il apparaît qu’il est toujours protégé par la Mairie de Paris qui lui loue, pour un prix dérisoire, l’appartement où il vit ; que le contribuable parisien régle les notes de frais de bouche de ses repas privés avec Christophe Girard dans des établissements prestigieux de la capitale.
    C’en est trop pour les activistes « lesbiennes » élues sur la liste d’Anne Hidalgo ; dés la mi-août, sous l’impulsion de deux d’entre-elles, Alice Coffin et Raphaëlle Rémy-Leleu, une trentaine de personnes manifestent devant l’Hôtel de Ville, exhibant des pancartes portant les mentions : « MAIRIE DE PARIS : BIENVENUE A PEDOLAND ».
    Avec la reprise de l’information par tous les médias, la pression qui s’exerce sur GIRARD est telle qu’il démissionne de son poste d’Adjoint à la Culture, au grand dam d’Anne Hidalgo qui dénonce l’attitude irresponsable de ses conseillers écologistes.

  • Il n’est pas anodin d’appartenir à la communauté de pervers désaxés constituée autour d’YSL et Pierre BERGE : rien à craindre de la Presse ou des Médias nationaux, qui sont contrôlés financièrement (Hollande a confié la presse progressiste en faillite à BERGE et ses amis, qui ont obtenu en retour pour ces journaux un financement avec l’argent public) par ce clan et dédiés au service exclusif d’une coterie politique, sous couvert de « protection de la liberté d’expression ! ». Tout étant ainsi verrouillé,  il ne faut pas attendre de grandes révélations sur ces affaires.
    C’est donc un article du « New York Times » qui nous apprend qu’un sujet tunisien, Aniss Hmaïd, a été entraîné alors qu’il n’avait que quinze ans dans une relation homosexuelle et qu’il a subi, à une vingtaine de reprises les abus sexuels et autres viols de Christophe Girard, dont il a gardé des troubles psychologiques durables. Les faits étant prescrits, l’élu échappe à toute poursuite éventuelle ; Hmaïd indique par ailleurs que c’est sa mère qui n’a pas voulu s’engager dans des poursuites, les sachant vouées à l’échec à l’avance face à l’influence politique et la puissance financière du criminel !
  • Point de repos pour Anne Hidalgo : dès l’automne, un collaborateur travaillant au sein du Cabinet de son Adjointe EELV à la santé publique fait l’objet d’une plainte pour viol dans l’enceinte même de l’Hôtel de Ville le 23.09.2020 ; la plainte ayant été déposée immédiatement, ce n’est pas pour prescription que le Parquet pourra faite classer l’affaire !
  • le 14 septembre, c’est au tour d’une autre grande figure de la Mairie de Paris d’être accusé de viol et agression sexuelle par sa plus proche collaboratrice ! Maire du IIIe arrondissement de Paris pendant 25 ans, et désormais Adjoint à la Seine d’Anne Hidalgo, Pierre Aidenbaum doit démissionner de son Poste municipal ;
  • Lors les dernières élections municipales, Anne HIDALGO a réussi un coup de maître en intégrant sur sa liste l’ancienne journaliste – activiste et militante socialo-bobo – Andrey PULVAR, dont l’interview de Nicolas SARKOZY sur FR3 alors qu’elle présentait le Journal Télévisé de 19h30 en 2007, reste un modèle de sectarisme partisan, d’agressivité, de mauvaise foi et d’engagement pour une journaliste dite de « service public », œuvrant à titre de prosélyte d’une cause politique.
    Audrey PULVAR
    Journaliste militante et activiste engagée sur l’ensemble des médias

    Ambitieuse et arriviste hors norme, elle jette son dévolu sur l’espoir politique socialiste Arnaud Montebourg, promis à un grand avenir et vit maritalement avec lui ; elle doit alors quitter pour des raisons éthiques (bien que cela ne l’ait jamais particulièrement gênée !) le service public. Montebourg obtient de son ami Matthieu Pigasse sa nomination en tant que  Directrice Editoriale de la revue culte des « bobos », les « INROCKS ». Mais son mauvais caractère fait le reste, elle se met à dos toute la rédaction. Comme MONTEBOURG met fin à leur aventure commune pour Aurélie FILIPETTI, Ministre socialiste de la culture, PULVAR, jetée immédiatement de la bible « bobo », reprend ses activités journalistiques sur D8 et CANAL PLUS. Mais sa cohabitation avec BOLLORE, qui a pris le contrôle financier du groupe CANAL PLUS est impossible, et elle doit encore partir ; pas longtemps, puisque son ami Nicolas HULOT est nommé Ministre de l’Ecologie en 2017, elle prend sa succession à la tête de la FONDATION POUR LA NATURE ET L’HOMME qu’il a créée ; mais en 2019, HULOT démissionne et reprend sa place à la Fondation.
    Audrey PULVA va dès lors pouvoir se libérer et vivre sa passion pour la politique, en intégrant la liste HIDALGO pour les municipales 2020 ; elle est élue et elle est nommée ADJOINT A L’AGRICULTURE, où elle va réformer la gestion des espaces verts sur le modèle d’une agriculture bio-raisonnée, mettant en oeuvre des techniques modernes.
    Désormais, plantations en escarpins glacés et talons aiguilles pour les plantations à Paris


    Rien ne peut lui résister : au terme d’une campagne éclair, elle est désignée candidate socialiste aux élections régionales pour l’Ile-de-France. Le succès semble lui tendre les bras, si elle parvient à atteindre le second tour et à rassembler derrière elle toutes les voix progressistes, face à une droite favorite, mais divisée comme toujours.
    Mais le ciel se charge brusquement de nuages noirs ; un mauvais vent soufflant de Martinique, son île natale, rapporte les accusations de trois de ses cousines à l’encontre de son père, Marc PULVAR, décédé en 2007, figure emblématique de l’indépendantisme martiniquais et « parrain » qui régnait sans partage sur les syndicats portuaires de l’Ile, pour incestes.
    En grande professionnelle, la gestion de crise de PULVAR est remarquable et offensive : elle ne nie pas les faits et indique qu’elle connaissait depuis vingt ans les accusations de ses cousines contre son père ; que ces accusations ne sont pas une manœuvre politique, et qu’elles sont sincères et répétées au fil des ans ; qu’elle n’a jamais voulu les dénoncer à leur place, puisqu’il leur appartenait de le faire elles-mêmes pour obtenir un effet thérapeutique sur leur malaise existentiel. Et ses déclarations publiques s’achèvent par cet aveu : « Je suis là en tant que moi-même, et en tant que fille d’un pédocriminel. Et quand vous êtes la fille d’un monstre, vous vous demandez forcément si vous êtes un monstre vous-même ! »
    Parfaitement maîtrisé donc ; à la Mairie de Paris, qui cela pourrait-il choquer ? Cette réaction honore Andrey PULVAR et lui permet de garder toutes ces chances aux élections régionales, voire de les augmenter ! Pour les tenants du « vivre ensemble » et du « bleu, blanc, beur », quelle meilleure candidate que la fille de l’indépendantiste martiniquais, parrainée par la bienveillante andalouse Anne Hidalgo, adoubée par l’indépendantiste guyanaise Christiane Taubira et jalousée par la carnassière maghrébine Najat Vallaud-Belkacem qui rêve pareil succès en région lyonnaise ? 
Audrey PULVAR appartient au groupe très fermé des « féministes » ultras de la gauche écolo-progressiste qui, sous le quinquennat HOLLANDE sont à l’origine des réformes sociétales les plus clivantes et extrêmes, utilisées comme leurres pour masquer l’inanité de l’action politique menée et justifier l’abandon de toutes les promesses électorales démagogiques distribuées à foison durant la campagne.
Le soutien aux groupes extrémistes créateurs de désordre social, telles les associations activistes LGBTQ+ (comme ACT’UP), féministes et antireligieuses (comme « LES FEMENS »), l’activisme anticatholique et pro-islamique, l’exacerbation de tous les débats liés à la « théorie des genres », l’abaissement constant de l’éducation nationale confiée à la direction et au contrôle de syndicats extrémistes, le recul de la laïcité avec la réintroduction du masque islamique pour les accompagnantes des voyages scolaires, les encouragements – voire les contributions financières – apportés à des mouvements transgressifs et violents de minorités activistes organisant le désordre et l’occupation des ZAD ; et bien sûr la destruction de la Justice transformée en arme de lutte politique contre l’opposition au mépris de ses autres missions (avec la création de juridictions d’exception et le noyautage de l’institution par la promotion à tous les postes clés de l’institution de Magistrats nommés sur le critère d’appartenance à un syndicat ultra-politisé) ont fait de ces femmes politiques les alliées objectives des mouvements islamistes, indigénistes, racialistes, décoloniaux, de tous ceux qui militent pour la destruction de la société et l’instauration  d’une guerre civile ; leur exemple inspire aujourd’hui toutes les Assa Traoré, Camélia Jordana, Houria Bouteldja, Rokaya Diallo, Danielle Obono et l’imaginaire des éternels Lilian Thuram, Yannick Noah, Omar Sy, Vikash Dhorasso, Mathieu Kassovitz, de tous ceux qui passent leur temps à cracher sur leur pays tout en bénéficiant des largesses financières qu’il leur octroie et de la vie dorée de milliardaires qu’il leur offre. C’est en cela qu’elles méritent leur nom de modernes « pétroleuses » ! 
Leur trait commun avec leurs héritières est leur origine ultramarine pour les indépendantistes issues de départements d’outre-mer,  ou sud-européenne et maghrébine, immigrées pour des raisons politiques ou économiques ;  aujourd’hui, leurs origines sont massivement maghrébines ou d’Afrique sub-saharienne pour les nouvelles héroïnes. Mais la haine de la France, de sa civilisation, de son histoire, de ses traditions et de ses habitants (notamment les mâles blancs, hétérosexuels de 50 ans) est incontestablement la valeur qui les unit et les rassemble dans leur combat pour l’anéantissement du pays

Ce genre de dérives ne constitue évidemment pas une spécificité du  clan progressiste, puisqu’il affecte malheureusement l’ensemble du genre humain, depuis toujours et en tous lieux ; mais les « progressistes » sont, par essence,  les détenteurs de la vérité, tant politique, sociale que morale. Nuls autres représentants politiques ne déversent sur leurs compatriotes, avec autant de suffisance et de morgue, un tel déluge de sermons, de  leçons et de règles éthiques à respecter. Au vu des résultats, ils auraient intérêt à plus de modestie, à se faire discrets et à adopter profil bas ! Mais cela est impossible, puisque bienpensance et arrogance sont consubstantielles à cette idéologie.

Pour rappel :