Les libertés publiques progressent par rétropédalage dans la France « des lumières éteintes » et de l’Esprit Saint du 11 Janvier

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Enfant capricieux et colérique, Manu a gardé de son enfance catalane cette propension tyrannique à toujours vouloir diriger sans écouter l’avis des autres, quitte à utiliser des méthodes immondes et malhonnêtes pour imposer sa volonté 

Les socialistes nous avaient gratifié le 5 mai 2015 d’une avancée majeure pour nos libertés publiques avec le vote de la « Loi sur le Renseignement », voulue et portée par le Matador barcelonais, qui avait gravé dans le marbre de notre législation l’écoute généralisée et systématique de tous les citoyens de ce pays, pour recherches préventives et aléatoires d’un nombre indéfini d’incriminations,  non limitées aux seuls actes de terrorisme, pouvant traiter à la fois des affaires privées de coeur et de fesse, de l’espionnage industriel ou plus prosaïquement de magouilles et tripatouillages politiques dans le camp des opposants.

Les socialistes, si critiques il y a peu d’années pour le « Patriot Act » américain démontraient qu’ils n’avaient de leçon à recevoir de personne en cette matière et n’étaient plus à un reniement ni un retournement de veste près, au point de non retour qu’ils avaient atteint.

Si l’écoute des Magistrats et des Avocats dans leurs conversations professionnelles avec leurs clients était bien autorisée et légalisée par ce texte, la section de la Cour d’Appel de Paris du « Syndicat de la Magistrature » a voulu solenniser par un « arrêt » judiciaire ce texte majeur, en confirmant sa légalité ; cet arrêt, aussi important que le « Mur des Cons »,  restera dans les annales judiciaires comme un retournement  « politisé » de notre jurisprudence,  bien dans la ligne trotkiste définie par la doctrine fondatrice de ce syndicat, la fameuse « Harangue de Baudot » et aussi importante pour les principes judiciaires de notre démocratie que la fameuse loi d’exception de Vichy supprimant le principe de non-rétroactivité des lois, dont Costa-Gavras a tiré son film « Section Spéciale ».
Il confirme en effet la légalité des écoutes « filets de pêche » systématiques,  « flottantes » dit-on,  de toute la population, sans besoin de justification légale ni durée  prévue, et par conséquence la possibilité de poursuites judiciaires pour des faits de nature à faire ombrage aux intérêts politiques du parti socialiste, aux intérêts idéologiques du « syndicat de la magistrature », aux caprices de Pierre Bergé, aux errements et provocations des « Fémens » et d’ « Act-Up » dans leurs luttes LGBT,  pour la cause d’un féminisme ultra, de la « Novlangue », à la sexualité des hordes de « folles » de la « Mairie de Paris » et du SIDACTION (propriété de Pierre Bergé) réunis.
Et même un « intellectuel de gôche » aussi considérable pour l’engeance bien-pensante qu’Emmanuel Todd (surtout connu par son Père Olivier, créateur du Nouvel Observateur !), qui ferraille avec le Premier Ministre sur l’interprétation à donner à « l’Esprit saint du 11 janvier », n’hésite pas à comparer, en ce 8 mai 2015 sur RMC dans l’émission de Jean-Jacques Bourdin, Emmanuel Valls au Général Franco :

« C’est l’optimisme de la révolution nationale et du maréchal Pétain. Lui aussi accusait les Français résistants d’être des Français pas bien. »

Le premier ministre envisage désormais, vu le triomphe personnel que le vote de cette loi et l’arrêt du syndicat de la magistrature apportent à son crédit, d’établir, comme dans l’Espagne démocratique de son modèle politique, l’élimination physique sans jugement par « garrotage » des opposants politiques que ces écoutes administratives révèleraient ;  car dans les « France des Lumières éteintes » et de « l’Esprit Saint du 11 Janvier », on ne s’oppose pas aux mafias socialisantes qui mettent en coupe réglée le pays et le ruinent pour l’avantage de la nomenklatura des bien-pensants. Et puis quoi, n’a-t-il pas reçu mission d’éliminer avec le soutien des « Fémens » et « Act-up » tous les fascistes, racistes, antisémites, homophobes, islamophobes, toute cette lie se prétendant de civilisation européenne et de morale judéo-chrétienne qui ose s’opposer à des personnes aussi remarquables que Najat Valaud-Belkacem et Christiane Taubira

Mais la grande triomphatrice de cet épisode majeur restera quand même Christiane TAUBIRA, que l’on disait affaiblie et prête à quitter le gouvernement : la famille GORGONE, inconsolable depuis la perte de la troisième de ses filles, MEDUSE, délibérément assassinée par cet abruti de PERSEE qui lui a traitreusement tranché la tête,  se réjouit de la naissance en son sein d’une quatrième fille, CHRISTIANE, qui a repris le flambeau de MEDUSE : c’est elle qui maintenant porte la chevelure de serpents venimeux et transforme en pierre par son regard méprisant les ennemis du parti au pouvoir.
Mais plus important encore, le ZEUS PANCREATOR régnant sur l’OLYMPE ELYSEEN, le MARS GUERRIER, SEDUCTEUR et VAINQUEUR de la rue du Cirque, l’utilise comme bouclier pour éliminer par son regard ses adversaires politiques et lui ouvrir grandes les portes de sa reélection en 2017,  faute d’adversaires réduits en pierres par le regard de la GORGONE et le Syndicat de la Magistrature !

Avec l’appui de ce syndicat, de la justice administrative contrôlée par les amis du Matador d’opérette, et surtout de la Presse BNP (plus LIBERATION et MEDIAPART !) et des médias audiovisuels de service public et du groupe CANAL PLUS dont les chroniqueurs ne sont pas avares de leurs efforts, cela semble bien parti !

Mais qui est dupe ?

Christiane Gorgone, la Méduse des bien-pensants
Christiane, la quatrième et la plus remarquable des soeurs Gorgone

Et quel plus bel hommage rendre au combat antirépublicain, raciste anti-blanc et anti-français que mène depuis tant d’années l’indépendantiste guyanaise, qui s’est infiltrée au coeur de la République pour mieux en saper les fondements, que celui d’Yves de Kerdrel, admiratif et lucide, cette semaine dans son éditorial de VALEURS ACTUELLES :

 » Il a fallu trois siècles à la France pour se doter d’une justice équilibrée. Il a suffi de trois ans à Christiane Taubira pour détruire les piliers de ce système, instaurer une culture de l’excuse et un laxisme pénal. Désormais, la garde des Sceaux passe la totalité de son temps à parfaire son image de victime d’un racisme qui n’existe pas et d’icône d’une gauche bobo. Dans une interview à « Paris Match », elle ne parle que d’elle, comme cible d’une soi-disant violence médiatique due à sa condition noire. Quand on n’a rien à dire, il vaut mieux se taire « .