Du 208ème anniversaire de la bataille d’Eylau

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Honore-de-Balzac
Honoré de Balzc : quel écrivain prodigieux

Aujourd’hui, 208e anniversaire de la boucherie d’Eylau, lorsque la Grande Armée perdit en une journée 10.000 hommes sur le champ de bataille par un froid glacial, et ne dut sa victoire sur l’armée impériale russe qu’à la plus grande charge de cavalerie de l’histoire, lorsque les 12.000 cavaliers de  Murat enfoncèrent les lignes russes qui combattaient pourtant avec un avantage numérique d’un contre deux !!!
Si vous  en avez l’occasion, relisez le « Colonel Chabert » de Balzac ou revoyez l’admirable film éponyme de 1994 d’Yves Angelo, où des acteurs au sommet  de leur art (Depardieu, transcendant dans le rôle titre, avant de se perdre dans l’alcool ; Fanny Ardant, sensible et magnifique ; Luchini, admirable ; Claude Rich, sublime comme d’habitude dans un de ces rôles brefs de « faux cul » où il excelle  – le même talent dont il fait preuve dans la pièce puis le film LE SOUPER où il interprète Talleyrand face à Fouché joué par Claude Brasseur )
Vous remarquerez qu’aucun ne fait parti du cercle pathétique des bien-pensants, ces comédiens, artistes, directeurs homosexuels de théâtre et autre festival subventionnés qui gravitent comme des mouches  autour du parti socialiste pour mendier leurs subventions publiques et conserver les avantages dérogatoires et scandaleux  liés au statut des intermittents du spectacle  !.
Enfin, comment ne pas se souvenir du récit de la proximité de la mort lorsque Balzac met dans la bouche de Chabert atteint de deux coups de sabre pleine tête assénés par deux officiers russes et qui voit venir sa fin enseveli sous un charnier humain  : « La mort c’est rouge. Et puis c’est bleu… Et puis c’est froid. Et par-dessus tout, ça devient un silence…! La mort, c’est un silence de mort. ».
A la mémoire de toutes les victimes de la folie guerrière !

Charge_cavalerie_Eylau
La charge de cavalerie d’Eylau : contrairement à l’époque contemporaine, ceux qui déclenchaient les guerres se trouvaient au premier rang et devant leurs troupes pour les mener au combat. Désormais, ils se mettent à l’abri avec leurs proches avant de prendre de ridicules postures martiales,  tenir leurs discours belliqueux et faire tuer les enfants des « sans dents » méprisés