Michel FUGAIN composa cette oeuvre en 1977 pour le défilé qu’il organisa le 18 juin 1977 sur commande de la Mairie du Havre, à l’occasion de son festival « Un jour d’été dans un Havre de paix « où chaque quartier ou communauté était doté d’une couleur et d’une chanson ; il représenta les « mal lotis » par la couleur rouge, et composa « le chiffon rouge » à leur intention.
Cette oeuvre prit son essor lorsque après l’annonce du licenciement de 20500 ouvriers dans la sidérurgie, les ouvriers d’USINOR en firent l’hymne de la radio libre qu’ils venaient de créer, puis lors des grandes manifestations des sidérurgistes de Lorraine et du Nord à Paris contre les plans de restructuration de 1978. S’ils ne purent s’opposer à ces vagues de licenciement, les sidérurgistes firent connaître cette chanson, qui accompagne désormais les manifestations ouvrières et étudiantes dans le monde entier, aussi incontournable que l’Internationale. Elle est toujours vivante dans sa ville de naissance qui la nomme « l’Internationale du Havre »
Elle fit l’objet dans les années 2000 d’un rapt confiscatoire par le Parti Socialiste, qui l’interpréta lors de ses congrès ; elle fut même à la base d’un incident tragi-comique entre Martine AUBRY, alors Premier Secrétaire du Parti Socialiste, qui reprochait à Manuel VALLS de ne pas la connaître ni l’interpréter. Il faut dire que lors de ses jeunes années en Catalogne, il avait été plutôt bercé par les hymnes franquistes, dont la dictature ne fut jamais dénoncée par sa famille, même si aujourd’hui il vient donner des leçons de résistance aux français.
Enfin, avec l’arrivée au pouvoir de François HOLLANDE, l’ennemi de la finance, le socialiste teint transfiguré en social-démocrate puis social-libéral, elle devient chant de dérision, interprété par les opposants au pouvoir socialiste, tels les Bonnets Rouge bretons par exemple.
Cette homme a défiguré la France et l’a ridiculisée au plan international par sa vie privée indigne, clivé le pays comme il l’a rarement été dans son histoire sinon lors des guerres de religion, détruit par ses réformes sociétales le tronc commun des valeurs morales et historiques autour desquelles se reconnaissait la Nation, humilié la justice pénale et la justice administrative par l’usage sectaire et contraire à tous leurs principes qu’il en fit pour exécuter ses basses besognes politiciennes par l’entremise de ses affidés du Syndicat de la Magistrature ou du Président de la Section du Contentieux du Conseil d’Etat.
En mémoire des promesses non tenues et à l’action Présidentielle en défaveur du monde ouvrier et des électeurs floués qui l’ont soutenu et porté au pouvoir, cet hymne est maintenant désigné dans le monde anglo-saxon sous le titre de « cuckold’s song »
Lire l'article réalisé par la presse quotidienne havraise à l'occasion du 36eme anniversaire de l'Hymne