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Démagogie, clientélisme, mépris du citoyen, inaction, absence totale d'initiative et recul du pays sont la marque des quinquennats de ces Présidents, corréziens d'adoption.

Hommage posthume à un esthète de l’art politique

queille

En ces instants pénibles pour l’orgueil et les ambitions d’un prétentieux arrogant à l’égo démesuré et hors sol, se voulant indissolublement lié à l’avenir politique du pays, mais dont l’action passée ne suscite que honte, rejet, dégoût et abjection,  une pensée posthume et émue pour le maître spirituel qui a inspiré son ascension et son quinquennat vain, absurde, inutile et finalement tragique pour son pays précipité en décadence ! Car distinguer un arriviste sans autre programme ni ambition que de parvenir au sommet de l’état et garder ce pouvoir quel qu’en fut le prix, sans avoir la moindre idée de la tâche à accomplir ni du projet à mener, a un coût élevé qu’il appartiendra aux générations futures de régler. Promettre tout et n’importe quoi pour être élu, puis renier toutes ses promesses et engagements après avoir plongé le pays dans la catastrophe en n’ayant d’autre discours que la récitation, pendant cinq longues années, du mantra sans cesse psalmodié : « Ca va mieux, je vous dis que ca va mieux ! », quoi de plus méprisable et malsain pour la République ?

Henri QUEILLE (1884-1970) est un homme d’état qui a exercé au plus haut niveau sous les IIIe et IVe République et a laissé par ses aphorismes un enseignement marquant pour la réussite en politique de tout homme avide de pouvoir, mais ne possédant ni l’autorité, ni les qualités morales et intellectuelles,  ni les compétences, ni la sagesse indispensables à l’exercice des charges publiques les plus exigeantes. 
Elu corrézien très ancré dans ce département dont il occupa tous les postes d’élu local et départemental, ce Médecin est une figure incontournable du « radical-socialisme » franc-maçon, cette « gauche cassoulet » clientéliste qui, avec ses vieilles recettes éculées, contre « vents et marées » triomphe toujours dans le midi du pays, notamment en région Occitanie !.

Homme politique brillant, plusieurs fois Ministre sous la IIIe République et trois fois Président du Conseil sous la IVe République, la charge de Président de la République lui était  promise s’il ne l’avait écartée  pour des raisons de santé. Son empreinte est indélibile dans la politique française, notamment par ses célèbres aphorismes où il résume  les enseignements tirés de sa longue carrière politique et de responsable gouvernemental,  Ils sont devenus bréviaires politiques de deux de ses successeurs, élus corréziens, qui ont accédé à la plus haute magistrature : Jacques CHIRAC (1995-2007) puis François HOLLANDE (2012-2017) ; l’exégèse de leur œuvre nous montre à quel point ils ont été fidèles à l’enseignement du maître et aux principes fondamentaux et moraux de gouvernement dont ils furent héritiers exemplaires :

  • « Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. »
  • « Il n’est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout. »
  • « La politique, ce n’est pas de résoudre les problèmes, c’est de faire taire ceux qui les posent. »
  • « Quand vous êtes embêtés, embrouillez tout. »
  • « Toute réforme fiscale consiste à supprimer des impôts sur des choses qui étaient taxées depuis longtemps pour les remplacer par des nouveaux plus lourds, sur des choses qui ne l’étaient pas. »
chirac hollande