Depuis que « l’esprit saint du 11 janvier » l’a illuminé, il ne doute plus de sa grandeur ni de son destin de sauveur de l’inhumanité « bobo-lgbt ».
A l’occasion de l’anniversaire des 50 ans de l’ONF, il a demandé à son service de communication de reproduire devant un parterre d’imbéciles « sans dents » qui voyagent en transports en commun (sic Macron), le miracle de sa naissance divine : à partir de glands touchés par l’esprit saint du 11 janvier, un chêne millénaire est né spontanément dans le parc de l’Elysée !
Il portait déjà dans sa ramure un gland merveilleux de 61 ans ; mais contrairement à la « naissance de Venus anadyomène, célébrée par de nombreux artistes de Botticelli jusqu’à Ingres, il n’était pas nu lors de sa création divine, mais déjà revêtu en majesté des insignes de sa fonction énarchique, cheveux fraîchement teints et lunettes à montures danoises du fameux modèle « collaborationniste » type 1942, tenant dans ses mains pour faire « peuple » une pelle toute neuve. Le scooter 3 roues italien l’attendait au bas de l’arbre vénérable pour rejoindre la rue du Cirque.
Mais si par décence chrétienne et malgré sa christianophobie, il n’a pu naître « anadyomène », il était déjà incontestablement « callipyge » ! Admirer ses propres fesses au point de les juger comme les plus belles de la création, qui d’autre est à ce point atteint de narcissisme délirant pour vouloir se rendre un culte public et quotidien dédié à « Moi je, Président de la République, combatif et déterminé, j’ai décidé … j’ai commandé …. »
Le communiqué publié par son service de presse précisait qu’outre Julie Gayet, son tableau de chasse s’était enrichi depuis son déplacement à Manille de deux nouvelles intermittentes du spectacle illustres, Marion Cotillard et Mélanie Laurent ; deux magnifiques comédiennes sollicitant l’intervention de l’état par l’intermédiaire du CNC, et Canal Plus pour financer leurs prochaines productions cinématographiques !
Comme Gland 1er a pu l’exprimer directement à ces très charmantes dames, seules dignes de figurer aux côtés de sa splendeur sur les affiches de sa prochaine campagne présidentielle, il n’y aura aucun problème pour satisfaire leurs voeux ; « Ce n’est pas grave, c’est l’Etat qui paie » s’est-il exclamé dans son Airbus personnel lors du voyage vers Manille.
Et c’est ainsi que cette coûteuse mais agréable promenade de santé dans le sud-est asiatique, si elle n’apporta qu’un déficit supplémentaire au budget de l’état, fut prolifique et vertueuse pour les intérêts personnels de Gland 1er et le renom de la création cinématographique nationale.
