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Un géant et un nain : la cruauté de la politique

De l’art statuaire abaissé au rang d’outil de propagande

Les plus illustres personnages de l’histoire ont
légué dans les arts, et particulièrement dans l’architecture ou la statuaire , de prestigieux témoignages de leur règne qui contribuent au
prestige international du pays, le plus touristique de la planète. Le seul Président, avant BOZO, élu sous la bannière socialiste, bien que porteur
du programme commun de gouvernement avec les communistes, ne fut pas le moins empressé à enrichir le patrimoine artistique du pays ; il s’agit d’ailleurs de la marque la plus remarquable laissée à la nation, qui l’installe à sa vraie place, celle d’un monarque républicain conservateur de droite dont les idées progressistes n’avaient d’autre finalité que de l’amener au pouvoir, fut-ce au prix de promesses démagogiques qu’il savait illusoires au moment même où il les formulait !
Si son règne interminable de quatorze ans d’impuissance et de dégradante cohabitation ne laissera d’autre marque dans l’histoire que celle du détournement des moyens de l’état pour satisfaire des caprices bien peu en adéquation avec la morale républicaine (écoutes téléphoniques illégales par une unité d’élite de la Gendarmerie pour satisfaire ses curiosités malsaines de
séducteur ; détournement durant ses deux septennats d’une unité d’élite de la Gendarmerie pour la surveillance et la protection privée de l’une de ses maîtresses et de leur fille illégitime dont nul ne soupçonnait l’existence tant la presse aux ordres se voulait mutique au nom de la vie privée !!!), il aura laissé au moins à la postérité l’aménagement du Palais du Louvre avec la Pyramide de Pei, devenu le plus
grand musée et le plus visité de la planète ; l’Opéra de la Bastille et l’Arc de Triomphe de La Défense, inaugurés à l’occasion des 200 ans de la
Révolution française ; la prestigieuse bibliothèque François Mitterrand à BERCY à laquelle il a donné son nom

Musée du Louvre
Arc de Triomphe de la Défense
Bibliothèque François Mitterrand
Opéra de la Bastille
Colonnes de Buren

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Alors, après déploiement de pareils fastes monarchiques, une telle propension en la dilapidation du bien public, que faire de mieux pour marquer l’histoire. Adolf HITLER avait bénéficié de l’aide d’Albert SPEARS pour le style architectural boursouflé, grandiloquent et froid, sans charme ni grandeur censé illustrer son génie ; François MITTERRAND était conseillé par son Ministre de la Culture Jack LANG, tout dans l’excès, l’esbouffre, l’outrance et la provocation. Et bien, BOZO, fidèle à sa nature profonde, en cette matière comme pour tout le reste fit ce qu’il fait de mieux : rien !
Lui, il préfère observer, commenter, critiquer, se mettre en scène pour parler de lui, de sa personne, de son génie, de ses envies, de ce qu’il aurait pu faire mais n’a pas fait, de sa passion pour les comédiennes et les danseuses de l’Opéra, de ses frasques ridicules et boulevardières. Nullité et ridicule, autant de qualités éminentes que l’histoire le gratifierait.

Mais le voilà reparti dans de nouvelles aventures pour la « reconquête » d’un pouvoir injustement dépouillé par un  jeune et ambitieux « Iznogoud » qui, à force d’ambition et de traîtrise, était parvenu à saper le trône du « Calife El Poussah » pour s’en emparer. Mais il se vengerait, c’était devenu l’idée fixe de son existence ! Et pour y parvenir, comme il n’avait signé son quinquennat par aucune réalisation prestigieuse, pourquoi ne pas le commémorer, pour exciter la nostalgie des jours heureux chez les électeurs, par une une statuaire dédiée à sa grandeur et une exposition picturale célébrant son sens de l’humour  ?

Tous les grands dirigeants des démocraties populaires qu’il affectionnait, de Lénine à Staline pour feu l’URSS, et bien sûr Mao-Tsé-Toung pour la République Populaire de Chine, avaient usé de cet artifice pour concourir à leur légende. Au point, qu’après leur chute, ces oeuvres étaient à vendre à l’ancan ; à part Montpellier, dont le remarquable Maire PS, feu Georges Frèche, avait avec humour pris le parti d’en décorer les carrefours giratoires de l’agglomération, personne ne se bousculait au portillon pour les récupérer. Alors, pourquoi pas lui ?

Mais à l’évidence l’initiative ne provoquait pas la débauche d’enthousiasme et de volontariat attendue ; elle fut confiée à un ami très cher, Florent CORNATON, débiteur du Président déchu pour le « mariage pour tous », homme de la situation au double titre de galériste à TREIGNAC , sous la dénomination « Galerie des Deux Ponts » et Agent artistique de « jeunes talents ». L’un d’entre-eux, argentin à la renommée naissante, Augusto Daniel GALLO, accepta la commande monumentale puisque l’oeuvre – pour éviter que BOZO ne fut taxé de mégalomanie – devait comporter les statues en pied des deux élus corréziens qui avaient accédé à l’Elysée.
La réalisation fut facilitée par le confinement lié à la pandémie de COVID 19 qui bloqua l’artiste dans son atelier durant de longs mois. Il fallut dix-huit mois à l’artiste pour achever son œuvre dont le socle en bois la relie à la terre, le monde agricole ; les statues métalliques ayant pour fonction d’évoquer la vocation industrielle de la Corrèze.


L’inauguration eut donc lieu le 19 septembre 2020, honorée de la présence de BOZO-le-CLOWN en personne et de Claude CHIRAC, la fille de l’ancien Président. Le retentissement ne dépassa pas les limites du département, puisque seul la station régionale de FR3 et les journaux locaux en rendirent compte. Lorsqu’elles furent dévoilées aux curieux présents sur place, le côté monumental des oeuvres ressortit immédiatement, puisque la statue de BOZO est haute de 3 mètres, celle de CHIRAC de vingt centimètres supplémentaires. Elles se présentent sous forme d’écorchés constitués de barres métalliques, seuls les visages ont été précisément reproduits. Celui de CHIRAC observe l’horizon, ce qui amènera sa fille à le commenter ainsi :  » Il a l’âme et l’esprit ouvert sur le monde sur ces civilisations et ces cultures. »  ; quant à BOZO-le-CLOWN, ce sont ses pieds qu’il regarde attentivement, peut-être pour vérifier que ses chaussures ont bien été lustrées par le professionnel mandé à l’Elysée par le conseiller Aquelino MORELLE, mais surtout comme symbole de son intérêt maladivement autocentré, dans le mépris de tout ce qui l’entoure.
C’est dans l’émotion que s’acheva cette inauguration, avec une vibrante « marseillaise » interprétée par Laëtitia SOULIER.

Mais à l’évidence, l’inauguration n’avait pas atteint le but fixé pour inspirer chez l’électeur le besoin de voter à nouveau pour BOZO ; aussi, obstiné à faire connaîtreson intérêt pour l’art, se présenta-t-il samedi 3 octobre au Salon du dessin de presse et d’humour de Saint-Just-le-Martel, en Nouvelle-Aquitaine. Le prétexte avancé était que, au titre de son surnom de « Monsieur petites blagues », il voulait rendre hommage au dessinateur Gérard Vandenbroucke à l’origine de l’événement, décédé en 2018. Ce fut l’occasion pour lui de tenir, lors de son discours démagogique convenu, les propos maintes faits rappelés sur le drame des dessinateurs de CHARLIE HEBDO assassinés car coupables de liberté de penser, et de rendre hommage aux caricaturistes de presse, si talentueux lorsqu’ils démolissaient ses adversaires.

Rien à l’évidence de bien nouveau, si ce n’est un geste déplacé se voulant plein d’humour, lorsqu’il passa langoureusement sa main sur ses fesses représentées nues sur une caricature. Mais difficile de soulever l’enthousiasme des foules avec de tels arguments.

Caricature

 

Réjouissons-nous cependant qu’à l’heure où l’idéologie progressiste « WOKE» venue des Etats-Unis, déferle sur la France,  portée par 

  • « LA FRANCE INSOUMISE » – « Φ », son « leader-maximo » Jean-Luc MELENCHON et le couple mythique  formé par le trotkiste-lambertiste Alexis CORBIERE, alias « Alexandre Benoît BERURIER » ,  et sa moitié, alias Berthe dite « la Gravosse », la médiatique et charismatique Raquel GARRIDO,
  • avec le concours des sectes racialistes (Pulvard), indégénistes et décoloniales (Assa Traoré, Taubira), et de l’islamo-gauchisme EELV (Sandrine ROUSSEAU)
  • les nombreuses associations auto-qualifiées « antiracistes » pour gaver ses dirigeants des généreuses subventions versées par l’Etat et les Collectivités locales avec l’argent public,
  • et bien sûr l’indispensable et incontournable communauté LGBTQI+ au-travers ses activistes qui ont remporté le contrôle des  médias audiovisuels publics (Sophie ERNOTTE et RUQUIER), mais aussi la chaîne d’information BFM TV avec FOGIEL à sa direction et CORBE, son protégé, Chef du service dit « politique »,  ou le groupe TF1 appuyant la présence massive à l’antenne de l’activiste Yann BARTHES,

mène un combat radical et violent pour déboulonner les statues des mâles blancs représentatifs du patriarcat et du racisme dans l’histoire, telles la statue équestre de Napoléon I à ROUEN, la statue de COLBERT à l’Assemblée Nationale, celle de Christophe COLOMB à MEXICO, du Gal LEE aux Etats-Unis ou de Winston CHURCHILL à LONDRES, nous avons au moins la certitude que, faute d’intérêt,  nul excité ne se hasardera à s’en prendre à la statue du CLOWN à TREIGNAC.

Grand bien lui fasse !